Cap Breton, NS
L’observation de la forêt de Cap Breton a mis en évidence que sa surface se réduisait au profit de zones herbeuses. Sous l’action de certains insectes, les arbres matures ont dépéri. Normalement de jeunes pousses les remplacent, mais celles-ci ne survivent pas au passage des orignaux. Dans les années 1920, une chasse excessive les avait pratiquement fait disparaitre, des individus convoyés depuis l’Alberta ont donc été réintroduits. Sans prédateurs et nourris de jeunes pousses, ils se multiplient au point de menacer la forêt.
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Un contrôle de la population des orignaux n’est-elle pas en place ?
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S’agissant d’un parc national, la chasse y est interdite. Pour contrôler la population d’orignaux, les Micmacs, la première nation de la région, ont été autorisés à intervenir. Dans l’immédiat l’action a consisté à clôturer les sections en reboisement pour éviter le passage des orignaux. Je suis toujours impressionné de voir avec quelle rigueur les parcs nationaux sont gérés.
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