Santorin, Fira

(continue in English) – Dernière mise à jour : 20 octobre 2023

Fira, Santorin, Grèce

L’île de Santorin représente l’une des destinations les plus fréquentées de Grèce, conservant une apparence traditionnelle accommodée aux besoins du confort moderne. On y parvient aussi bien par avion que par ferry, à 340 kilomètres, 211 miles, au sud d’Athènes et à 150 kilomètres, 93 miles, de Crète

Avec environ 2500 habitants et cinq fois plus de touristes, Fira est la capitale de l’île de Santorin. Comme sa voisine Oia, Fira a développé son quartier touristique sur la pente d’un volcan plongeant dans ce qui fut un cratère, aujourd’hui envahi par la mer. Dans cette partie de la ville tout est fait pour les touristes, comme un grand village de vacances d’où la vie locale s’est retirée.

La Caldeira

Il est difficile de ne pas être impressionné par la vision de cette ville blanche suspendue au-dessus du vide. On imagine facilement sa fragilité si un géant venait bousculer cet équilibre fragile. Un géant qui pourrait s’appeler tremblement de terre, le dernier ne remonte qu’à 1956.

Chapelles

En arrivant à Santorin, les voyageurs ont en tête ces images iconiques de dômes se détachant avec la mer en arrière-plan. Il est possible d’en trouver plusieurs exemples en marchant le long de la corniche de Fira. La conscience de la vocation touristique de la ville contribue à leur entretien régulier.

Cathédrale orthodoxe

En tant que capitale de l’île, Fira est le siège d’un évêché orthodoxe. L’église est de construction récente, le tremblement de terre de 1956 ayant détruit la précédente qui remontait à 1827. L’intérieur est cependant couvert de fresques et la richesse de la décoration est typique de la religion orthodoxe.

Cathédrale catholique

La présence d’une cathédrale catholique est assez surprenante dans un paysage occupé par de nombreuses églises orthodoxes. Cela s’explique par la conquête de l’île par les Vénitiens au 13ème siècle. Les Turcs les remplaceront au 17ème siècle mais le culte catholique persista.

Endommagée par le tremblement de terre de 1956, la restauration de la cathédrale Saint Jean-Baptiste dura une vingtaine d’années. A côté, se trouve un imposant monastère dominicain, alors que le couvent des Sœurs de la Charité n’a pas repris ses activités après les destructions de 1956.

La corniche

Le quartier touristique est entièrement piétonnier. Le chemin de corniche traversant toute la ville est bordé d’un grand nombre de vitrines, leur niveau ayant tendance à évoluer vers le luxe et le haut de gamme pour correspondre à la clientèle fréquentant Santorin.

Il y a aussi de nombreuses vues plongeantes par-dessus les toits et terrasses en contrebas. Les habitants tentent souvent de décorer leurs maisons avec goût ou parfois un peu d’ostentation. En poursuivant ce chemin de corniche, il est possible de rejoindre Oia, 12 kilomètres, 7 miles, plus loin.

La Vieille ville

Malgré les destructions des incendies ou des tremblements de terre, il reste quelques maisons plus anciennes. Bien aménagés se sont alors des endroits plein de charme. En s’intéressant au passé, il est aussi possible le visiter le musée préhistorique, on y expose notamment le résultat des fouilles entreprises sur le site d’Akrotiri au sud de l’île.


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10 commentaires

  1. No wonder this place is regularly voted as one of the most beautiful islands in the world. It has all the qualities you dream of when you picture the perfect Greek island: whitewashed houses, towering cliffs and spectacular sunsets. Thanks for sharing and have a good day 🙂 Aiva xx

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  2. Ça faisait plus de 15 ans que je n’ai pas visité Santorin. Je me souviens que l’île n’a pas été aussi beaucoup de tourists qu’aujourd’hui, j’imagine, à cause des réseaux sociaux pendant ces années. C’est assez inquiétant, le problème avec trop de tourists qui peuvent détruire l’écosystème fragile de l’île. Je n’ai pas de solutions pour améliorer ce problème, mais au moins, si on visite Santorin, il faut être sage et il faut respecter l’environnement pendant la visite.

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    • Oui, bien sûr, respecter l’environnement autant que possible, ici comme ailleurs. Je n’ai pas de solution non plus pour le sur-tourisme (d’ailleurs personne ne m’en demande), pour ma part je suis intéressé pour connaitre ces endroits, mais j’évite d’y passer trop de temps.

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