(continue in English) – Publié : 30 mai 2022

La route panaméricaine figure parmi les rêves de road trip les plus attirants. De Prudhoe Bay en Alaska jusqu’à Ushuaia en Argentine, la route panaméricaine va d’un bout à l’autre du continent américain.
Malgré les tracasseries administratives qu’impliquent les franchissements de tant de frontières de pays aux systèmes frontaliers inégaux, les voyageurs sont nombreux à entreprendre l’aventure. Le Panama compte parmi les 14 pays traversés.

Pont des Amériques
Pendant longtemps, la route panaméricaine traversa le Canal de Panama par le Pont des Amériques, construit en 1962 par les Américains à l’entrée du Canal sur la côte du Pacifique. Après le creusement du Canal, ce fut le seul lien entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud.
Depuis quelques années, le franchissement du Canal se fait par le Pont Centenaire, ce qui permet d’éviter l’encombré centre-ville de Panama City.

25.000 kilomètres
Au total, la route panaméricaine se déploie sur une distance de plus de 25.000 kilomètres, 15.000 miles. Si dans les projets de 1923 il s’agissait d’une structure commune, dans la réalité il s’agit plutôt de la juxtaposition de voies nationales, qui mises bout à bout finissent par franchir toute la distance du nord au sud.
Toute la distance ou presque, car justement au sud du Panama, le passage en Colombie n’existe pas, il y a une interruption d’environ 60 kilomètres dans la région du Darién. Une région qui se prête mal à la construction d’une route, le sol étant très marécageux. Accessoirement la région connait aussi de nombreux trafics. Il faut alors embarquer à Panama City ou Colón pour rejoindre la Colombie.
Au Panama la route est progressivement élargie à quatre voies. C’est devenu un axe de développement économique, avec de nouvelles résidences construites à proximité, notamment destinées aux retraités nord-américains à la recherche d’un meilleur climat. De nouveaux centres commerciaux accompagnent ces nouveaux développements, dure concurrence pour les stands traditionnels le long des routes.



Natá
Parmi les villes traversées par la route Panaméricaine au Panama, il est possible de distinguer Natá.
De la route son haut clocher blanc se voit de loin, invitant au détour, à la halte. En quittant la Panaméricaine, une longue rue droite traverse toute la ville et mène à la place principale, toujours guidé par le clocher.
Natá est la troisième plus ancienne cité du Panama, fondée en 1520. L’église du 16ème siècle est soutenue par des colonnes en bois dur comme le néflier.






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Articles sur le Panama :
Panama City : Top 10
Le canal bien sûr, à en oublier le pays et la ville homonymes. Pourtant la capitale de ce petit pays coupé en deux par le canal possède une histoire bien plus ancienne que la célèbre voie maritime. On retrouve les marques de ce passé éparpillées dans une agglomération un peu intimidante pour le visiteur. Il faut savoir ce que l’on veut visiter et s’organiser en conséquence.
Portobelo, le coffre-fort espagnol
Portobelo sur la côte atlantique du Panama a servi de coffre-fort aux Espagnols pendant les premiers temps de la colonisation, lorsque l’idée dominante était d’extraire le plus d’or et d’argent possible et de les convoyer vers l’Espagne. Toutes les ressources collectées au sud passaient par Lima puis traversaient l’isthme par voie terrestre et se réembarquaient à Portobelo.
Fuerte San Lorenzo
Depuis 1601, le fort San Lorenzo garde l’entrée du rio Chagres. En combinaison avec Portobelo, le fort participait à la défense de la côte Caraïbe du Panama.
Boquete et son café
L’altitude procure à Boquete une agréable température constante toute l’année. Tirant profit de cette particularité climatique, de nombreux occidentaux s’y sont installés depuis longtemps, notamment pour créer des plantations de café.
Bocas del Toro
Bocas del Toro est la version caraïbéenne la plus aboutie du Panama. Il s’agit d’un archipel d’une dizaine d’îles situées à faible distance du littoral, soit à une demi-heure de water-taxi au large de la côte atlantique. Autrefois il s’agissait d’un port bananier, bousculé par les crises que traversa l’exploitation de ce fruit, il a su se reconvertir en gardant son caractère et sans se livrer au bétonnage.
La Panaméricaine au Panama
La route panaméricaine figure parmi les rêves de road trip les plus attirants. De Prudhoe Bay en Alaska jusqu’à Ushuaia en Argentine, la route panaméricaine va d’un bout à l’autre du continent américain sur 25.000 kilometres.

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La route panaméricaine me fascine depuis longtemps. Je ne ferais pas probablement la route complète, mais je serais intéressée à faire une partie de la route. Peut-être un jour, si je l’ose!
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J’imagine qu’il faut sûrement commencer par une partie, puis cela donne envie de faire le reste.
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I didn’t know about the roadtrip. That sure would be interesting seeing how different each countries boarder checks are.
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There is a great diversity of countries in the Americas, and to go through a dozen of them on the same trip is appealing.
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We’ve only been on the highway on buses, but we’re very impressed with it and the other roads in Panama. Did you drive the entire Pan-American Highway?
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Oh no, but I dream of it!
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Valters cousin lives in Panama, and he always speaks quite fondly of it. While the pandemic ruined our plans of visiting, I am still hoping to do it one day. Thanks for sharing and have a good day 🙂 Aiva
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Panama is not always known for good reasons, but it is possible to live there decently with a rather favourable climate. I hope you will be able to visit one day soon.
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